Shamni a déclaré Naplouse « zone militaire fermée ». D’après l’armée, il y a eu plusieurs complaintes des soldats israéliens contre des membres de Machsom Watch.
Les femmes de « Machsom Watch », en collaboration avec des autres organisations, surveillent le travail des soldats près de certains postes de contrôle militaires en Cisjordanie, documentent les violations commises par les soldats israéliens contre les Palestiniens et se chargent de porter plainte contre eux.
L’organisation existe depuis 2001 et appelle à la liberté de mouvement des Palestiniens.
Suite à la décision du commandant, plusieurs institutions des droits de l’homme (parmi lesquelles B’Tselem, HaMoked, le Comité contre la torture en Israël, Rabbis for Human Rights) ont publié une déclaration conjointe : « les institutions des droits de l’homme retiennent que la décision du chef de la de l’armée israélienne, qui a empêché la présence d’activistes et des militants des droits de l’homme dans les postes de contrôle militaires autour de la ville de Naplouse, soit très grave ».
Shamni a répondu que la décision a été prise pour « des raisons sécuritaires ».
L’organisation israélienne Yish Din a de sa part affirmé que « seulement les pays totalitaires interdisent aux organisations de droits de l’homme d’entrer dans les zones de conflits entre la population civile et les militaires ».